louis vuitton outlet store La stigmatisation érig

hommage remarqué à Fadela Amara

Plan banlieues . Le président de la République a, une fois de plus, prononcé un discours sécuritaire. Il a fait de sa thématique favorite l'axe prioritaire louis vuitton outlet store de son plan.

? guerre sans merci contre les trafics ?

appel à la création de milices

Le discours sécuritaire et culpabilisant a largement satisfait la droite, alors que la gauche et les associations ont regretté l'absence de financement. Beaucoup de ceux qui espéraient un sursaut national ont dit leur déception. ? l'image de Maurice Charrier, maire de Vaulx-en-Velin : ? Le président est resté sur un discours moralisateur, stigmatisant, élitiste, en profond décalage avec les souffrances qui s'expriment dans les quartiers. ? Un nouveau rendez-vous manqué au plus haut niveau de l'?tat.

? aucun moment, le président de la République n'évoque le budget global des mesures préconisées (voir ci-dessous). Seul chiffre l?ché, les 500 millions d'euros prélevés sur les financements du Grenelle de l'environnement pour les transports en commun, au titre du désenclavement. Devant plusieurs ministres, il a rendu un hommage remarqué à Fadela Amara, exemple gouvernemental de ? l'ouverture et de la diversité ? qu'il souhaite voir étendue, pour que ? dans certains quartiers (...) chacun retrouve confiance dans les institutions ?.

Et puis, reprenant ? sa philosophie de l'effort ?, le chef de l'?tat n'a pas hollister abercrombie uk 'freemen' suggests leased mortgage beneficial 'embassy' manqué sa sortie culpabilisante envers les jeunes nike air max outlet qu'il accuse de ne pas ? se lever t?t ? pour aller chercher du travail. Quand il aborde dans son discours le chapitre sur l'emploi, c'est une fois de plus pour avertir ? qu'il faudra mériter sa confiance? : ? Je veux être le président d'une France qui donne les moyens à celui (...) qui veut s'en sortir ?, insiste-t

-il en annon?ant la création d'un ? contrat d'autonomie ? pour les jeunes au ch?mage.

Mina Kaci

Plus grave, il entend recruter, louis vuitton outlet italia ? des réservistes expérimentés ? pour en faire des ? délégués à la cohésion police-population ? qui s'appuieront sur des ? volontaires citoyens lancel brigitte bardot de la police nationale ?. Au cas où on n'aurait pas compris, il précise : ? C'est-à-dire des habitants dont je veux engager le recrutement pour qu'ils s'impliquent dans la sécurité de leur propre quartier. ? Autrement dit, le président de la République fran?aise appelle à la création de milices.

Mais parallèlement au discours sécuritaire, qui pointe du doigt les sac a main lancel pas cher habitants des cités dans leur ensemble, Nicolas Sarkozy laisse supposer que ces ghettos sociaux sont peuplés sac lancel pas cher boutique de ? glandouilleurs ?, d'assistés, d'immigrés irrespectueux de la culture, des valeurs et des lois de la République. ? Si on vit en France, je veux qu'on respecte la France. Car la France est un pays dont on ne peut qu'être fier. C'est quand on chaussure tn pas cher aime la France qu'on est Fran?ais ?, ose-t-il insinuer. Emporté par sa litanie, sac lancel solde il délaisse un moment l'intervention écrite pour en rajouter sur le scandale de ? l'hymne national sifflé ?. ? Il faut être fier de son drapeau ?, s'indigne-t-il.

Alimentant les fantasmes, Nicolas Sarkozy hausse le ton pour louis vuitton borse fustiger les ? sac lancel pas cher soldes voyous ? et déclarer ? une guerre sans merci contre les trafics et les trafiquants ?, dont il assumera ? pleinement la responsabilité, les conditions de mise en oeuvre, air jordan Retour à Hénin-Bea hogan outlet 2013 le suivi, les résultats ?. Et promet de ? mettre fin à la loi des bandes ?, en ? donnant une dimension spectaculaire aux groupes d'intervention régionaux ?. Un véritable arsenal devra, selon lui, être déployé. Ainsi, 4 000 policiers, en trois ans, renforceront les effectifs actuels ? notamment dans les départements les plus marqués par les violences urbaines ?.

?J'assume tout ce que j'ai dit par le passé sur ce sujet ?. Nicolas Sarkozy n'est jamais aussi à l'aise que quand il parle de la sécurité. Il est si s?r de lui qu'il ne lit même plus son intervention sur ce chapitre. Le président de la République a fait de sa thématique favorite l'axe prioritaire du plan banlieue, présenté hier, à l'?lysée, devant un millier de personnalités du monde politique, économique et associatif. ? un mois des municipales, le chef de l'?tat tente de rassurer un électorat qui semble lui tourner le dos. Alertés par les élus UMP sur le décrochage d'une grande partie de ses électeurs conquis au FN à la présidentielle, il n'a pas tourné autour du pot sur sa vision des habitants des quartiers populaires, surtout les plus jeunes d'entre eux.